Article publié sur huffingtonpost.fr
Pendant que l’Assemblée nationale débat bruyamment de la réintégration des soignants non-vaccinés, une neuvième vague de coronavirus pointe son nez.

COVID – L’accalmie aura été de courte durée et elle ne va pas arranger la situation déjà tendue dans les hôpitaux à cause de l’épidémie de bronchiolite et de l’arrivée de celle de la grippe. Mais Santé Publique France l’a bien confirmé ce vendredi 25 novembre. Une neuvième vague de Covid-19 est en train d’arriver dans le pays faisant planer ainsi le spectre d’une « triplédémie ».
Le bilan hebdomadaire de SPF note ainsi une « reprise de la circulation » du coronavirus ainsi qu’une hausse des hospitalisations (et même des admissions en soins critiques) au moment même où la classe politique débat bruyamment de la réintégration des soignants non-vaccinés.
Avoir une indication précise du nombre de cas est chose compliquée depuis que mi-novembre, un mouvement social des laboratoires de biologie empêche la remontée des informations. Il reste cependant les données transmises par les pharmaciens qui pratiquent notamment les tests antigéniques ; ceux-ci témoignent largement de cette reprise qui a pris corps il y a une dizaine de jours.
C’est donc très logiquement qu’après un décalage toujours observé depuis le début de l’épidémie, la situation s’est aussi inversée dans les hôpitaux. Cela incite donc les autorités sanitaires à redoubler les appels à la vaccination des publics les plus fragiles, même si on a vu lors de la huitième vague à la rentrée que les conséquences sanitaires avaient été limitées.
Avoir une indication précise du nombre de cas est chose compliquée depuis que mi-novembre, un mouvement social des laboratoires de biologie empêche la remontée des informations. Il reste cependant les données transmises par les pharmaciens qui pratiquent notamment les tests antigéniques ; ceux-ci témoignent largement de cette reprise qui a pris corps il y a une dizaine de jours.
C’est donc très logiquement qu’après un décalage toujours observé depuis le début de l’épidémie, la situation s’est aussi inversée dans les hôpitaux. Cela incite donc les autorités sanitaires à redoubler les appels à la vaccination des publics les plus fragiles, même si on a vu lors de la huitième vague à la rentrée que les conséquences sanitaires avaient été limitées.
Pour faire le point sur l’arrivée de cette neuvième vague, Le HuffPost, vous propose de regarder les derniers chiffres du Covid-19, mais surtout leur évolution en cartes et en courbes. Un point important à bien avoir en tête avant de poursuivre votre lecture : les données sont toujours publiées dans la soirée. Ainsi, les chiffres à jour ce samedi 26 novembre sont ceux publiés la veille, soit vendredi 25 octobre. Pour l’incidence et le taux de positivité, ce sont les chiffres du dépistage à J-3 (à la date de réalisation du test) qui sont utilisés.
La neuvième vague est visible
Vendredi 25 novembre, la Direction générale de la Santé recensait 48 629 nouveaux cas. Certes, c’est moins que la veille mais environ 10 000 de plus que le vendredi précédent, ce qui se vérifie que la carte bleue qui donne une moyenne des cas sur une semaine. On la voit très nettement augmenter depuis une grosse dizaine de jours.
Ces chiffres à J-1 sont pratiques pour suivre au plus près l’évolution de l’épidémie, mais sont susceptibles de varier d’une semaine à l’autre en fonction de la rapidité de remontée des résultats.
Pour bien s’assurer des tendances, on peut surtout regarder les données publiées par Santé Publique France, qui montrent le nombre de cas à la date du dépistage, avec un retard de trois jours. C’est notamment à partir de ces données qu’il faut regarder l’évolution du taux d’incidence (graphique violet). Depuis huit jours, on assiste à une reprise massive après un gros mois baisse.
Si l’on regarde l’évolution de l’épidémie de manière plus locale, on voit aussi que la tendance est claire. L’incidence est repartie à la hausse dans l’ensemble des départements de France métropolitaine.