Le livre « Quarantaine » de Peter MAY

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Alors qu’une épidémie sans merci a séparé la capitale britannique du reste du monde, alors que le Premier ministre lui-même vient de mourir, un ouvrier découvre sur le chantier ce qu’il reste du corps d’un enfant. MacNeil, l’homme qui a décidé de quitter la police, est envoyé sur les lieux. C’est lui, le policier désabusé, qui va devoir remonter la piste d’une machination abominable, dans une ville en butte aux pillages où les soldats en patrouille font la loi. Et alors qu’il apprend que son fils unique, Sean, est contaminé à son tour, n’ayant qu’une chance infime d’en réchapper. FNAC.com

Publié sur notretemps.com

Un roman prémonitoire que vous ne lâcherez pas. L’auteur de la formidable trilogie écossaise (« L’Île des chasseurs d’oiseaux », « L’Homme de Lewis » et « Le Braconnier du lac perdu ») revient avec « Quarantaine », un polar dont l’action se passe à Londres. La capitale vit entièrement confinée et coupée du monde en raison d’une pandémie de grippe aviaire H5N1. Masque, gestes barrières, tests PCR, déplacements interdits, bars fermés et soirées festives en catimini, morts innombrables et funérailles impossibles… Le lecteur aura comme une impression de « déjà vu » dans ce Londres d’apocalypse où nous suivons MacNeil, policier chargé de retrouver le meurtrier d’un enfant dont les ossements ont été découverts sur le site de construction d’un hôpital éphémère. Mais le plus troublant reste à venir. Bien avant « Contagion » -le film de Steven Soderbergh (2011) sur les conséquences mondiales d’une pandémie virale-, ce texte parfaitement documenté date de 2005 et fut refusé par les éditeurs britanniques. Peter May explique dans sa préface à l’édition française qu’ils « jugeaient sa description de Londres assiégée par l’ennemi invisible du H5N1 beaucoup trop irréaliste, trop improbable ». Une réalité très prévisible comme le montre ce polar devenu un best seller au Royaume-Uni…

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