Article publié sur nouvelobs.com, le 14/02/2021
Une circulaire du ministère de la Santé enjoint aux hôpitaux d’augmenter le nombre de lits et de déprogrammer des opérations en prévision « d’une nouvelle vague épidémique. »

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Une circulaire du ministère de la Santé, datant de vendredi (12/02) et que le « JDD » s’est procurée, enjoint aux établissements hospitaliers et aux agences régionales de santé (ARS) de passer en « organisation de crise » d’ici au 18 février. Il s’agit de sonner la mobilisation générale en vue « d’une nouvelle vague épidémique ».
Concrètement, les hôpitaux et les cliniques doivent, comme en mars et en novembre 2020, augmenter le nombre de lits, déprogrammer de manière « graduée et adaptée » certaines opérations non urgentes et mobiliser toutes les ressources humaines disponibles.
Cette circulaire indique encore que les ARS seront mises à contribution pour mettre en place des « cellules de recherche et de suivi des lits de réanimation disponibles ». Les hospitalisations à domicile et ambulatoires seront priorisées pour « fluidifier la sortie des patients ».
Isolement obligatoire des professionnels de santé positifs au Covid-19
Les dispositifs facilitant l’augmentation du temps de travail du personnel soignant seront reconduits.
Enfin, une nouveauté apparaît par rapport aux deux précédentes mobilisations, liée à la diffusion des variants. S’appuyant sur l’avis du Haut Conseil de la Santé publique, tous les professionnels d’un établissement de santé (soignants et non-soignants) positifs au Covid-19 et quel que soit le degré de symptômes, devront, sans dérogation possible, arrêter de travailler. Ils devront s’isoler sept jours s’il s’agit du virus « originel » et du variant anglais, et dix jours s’il s’agit des variants brésilien ou sud-africain.