Article publié sur rfi.fr
A la veille des fêtes de fin d’année, les autorités marocaines ont intensifié les mesures de restrictions pour lutter contre le Covid-19 avec des décisions censées renforcer l’état d’urgence sanitaire prolongé jusqu’au 10 janvier. Il faut dire qu’au Maroc, la pandémie ne faiblit pas. Le pays est l’un des plus touchés du continent, avec l’Afrique du Sud, l’Egypte et l’Éthiopie.

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Au Maroc, le réveillon s’annonce morose. Et pour cause, depuis ce mercredi 23 décembre, le gouvernement marocain a mis en place de nouvelles mesures de restrictions sanitaires pour une durée de trois semaines. Parmi celles-ci : l’instauration d’un couvre-feu national de 21h à 6h ainsi que la fermeture des bars et des restaurants dans les plus grandes villes du royaume : Casablanca, Marrakech, Agadir et Tanger. Les fêtes et les rassemblements publics et privés ont également été interdits.
Dans le pays, la pandémie ne faiblit pas. Le Maroc enregistre en moyenne 2 300 nouveaux cas quotidiens de contamination. Il cumule 423 214 cas positifs et 7 086 décès, selon un dernier bilan officiel.
Pour contenir cette épidémie, qui frappe de plein fouet l’économie nationale, les autorités espèrent lancer une campagne nationale de vaccination dans les prochaines semaines. Objectif : immuniser 20 millions d’adultes, sur 35 millions d’habitants, d’ici fin mars. Mais pour l’instant, la date de lancement n’a pas encore été annoncée.