
Article publié sur Euronews.com
Une « Union de la santé » pour mieux gérer l’urgence des futures crise sanitaires : c’est ce que propose la Commission européenne. Cela passerait par la création d’une nouvelle agence aux pouvoirs étendus, qui verrait le jour au plus tôt en 2023. Un outil de préparation et de coordination.
« En renforçant le mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) notamment, nous lui permettrons d’émettre non pas des orientations mais des recommandations, explique la commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides. Nous pourrons exiger légalement des États membres qu’ils communiquent leurs données et informations, nous pourrons surveiller leurs capacités dans les hôpitaux, les unités de soins intensifs et le personnel. Nous serons aussi capables de déployer des équipes d’experts dans les États membres lorsqu’une crise sanitaire rend leur aide nécessaire. »
Parallèlement, Bruxelles a bouclé un contrat avec les laboratoires Pfizer et BioNTech pour acheter jusqu’à 300 millions de doses de leur vaccin contre le Covid-19.
« Je sais que chacun est engagé à faire tout son possible sans compromettre les règles de qualité et de sûreté, explique Andrea Ammon, la directrice de l’ECDC, interrogée sur la date des premières vaccinations en Europe. En étant optimiste, je dirais que ce serait pour le premier trimestre de l’an prochain mais je ne peux pas être plus précise. »
Selon un essai toujours en cours, ce vaccin serait efficace à 90 %, mais les Européens ont aussi conclu des accords avec trois autres laboratoires qui travaillent également sur un vaccin. Dans l’Union européenne, le coronavirus a fait près de 200 000 victimes.