Le restaurant Jean Imbert au Plaza Athénée à Paris

Article publié sur vogue.fr

Ode aux produits nobles du terroir et à ces recettes qui ont fait la renommée de la cuisine française, le nouveau restaurant gastronomique de Jean Imbert vient d’ouvrir ses portes au cœur du Plaza Athénée à Paris. 

BOBY ALLIN

Au pied de l’avenue Montaigne, longée d’arbres illuminés, le Plaza Athénée apparaît au loin comme une forteresse sur laquelle le temps n’a pas de prise. Etendard d’un Paris fantasmé, où s’est toujours croisée une faune colorée d’artistes, de créateurs de mode, d’intellectuels… Le palace est aussi et surtout, depuis plus d’un siècle, une référence absolue en terme de gastronomie française. Et ce n’est d’autre que Jean Imbert qui succède, avec panache, à Alain Ducasse aux commandes des cuisines. 

Le restaurant Jean Imbert au Plaza Athénée

Le restaurant Jean Imbert au Plaza Athénée à Paris BOBY ALLIN 

Déjà derrière la brasserie, le Relais Plaza, adoubée par les critiques d’usage, le chef inaugurait donc le 5 janvier dernier, ce nouveau restaurant gastronomique dans un décor escaladé de dorures et peuplé de bouquets d’hortensias titanesques. Installés autour d’une grande table en marbre ou de petites alcôves intimistes éclairées à la bougie, les visiteurs y découvrent un menu délicat pétri de références aux recettes royales d’un François Vatel ou d’Auguste Escoffier, dont la minutie et l’amour du genre frôlaient la poésie culinaire. 

A l’images des crosnes, légumes d’antan croquants, que l’on déguste ici coiffés de caviar impérial de chez Casparian, ou de la langouste Bellevue qui arrive entière, belle et fière, portant sur son dos ses médaillons en gelée, accompagnée d’une pince gourmande et d’une macédoine multicolore. Le pain croustillant est servi avec du beurre Bordier au sarrasin, l’entremets est un bouillon de foie gras et des petits légumes saupoudrés de truffe noire. L’appétit réveillé, les plats suivent entre le pithiviers de Saint-Jacques, le bœuf richelieu fondant ou encore le turbot entier “soufflé”, découpé en salle.

Enfin, la farandole de desserts d’Angelo Musa et Elisabeth Hot a de quoi séduire plus d’un bec sucré. Pensé pour que l’on puisse piocher dans une multitude de petites assiettes à la quantité juste, on s’y délecte d’une glace au nougat maison, d’un puit d’amour caramélisé minute, d’une crêpe flambée aux clémentines, d’une marquise au chocolat ou encore d’un Ambassadeur moelleux à souhait. Repus, on quitte le palace, avec un peu de chance, pile au moment où la Tour Eiffel scintille. 
A réserver ici 

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