Article publié sur aufeminin.com

Les magasins de jouets pleins à craquer n’incitent pas à freiner la surconsommation. S’il y en a que le Père Noël gâte plus que les autres le 25 décembre, ce sont bien les plus petits, en effervescence devant les montagnes de cadeaux qui leur sont attribuées.

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Pour responsabiliser les enfants, croulant ensuite sous des présents dont on peut débattre de l’utilité, et restreindre les dépenses excessives des parents, la mode est à la consigne des “quatre cadeaux”. Ce concept né au Royaume-Uni, et adopté par de nombreuses familles, répond à quatre critères (want, need, wear, read). La règle est d’offrir un cadeau demandé par l’enfant, un autre dont il a besoin, quelque chose qu’il pourra porter (parfois remplacé par une sortie, un loisir partagé) et quelque chose à lire. Interrogée par Le Point, samedi 11 décembre, la psychanalyste Valérie Sengler a approuvé cette tendance.

Les bénéfices sont nombreux : économiques, écologiques, symboliques. “Il n’y a pas d’intérêt à couvrir les enfants de cadeaux. Un unique et beau présent est largement suffisant. S’il est trop gâté, l’enfant n’apprend pas la frustration. Dès le plus jeune âge, il doit apprendre à faire des choix, à avoir des déceptions, à ne pas voir toutes ses envies assouvies“, a indiqué la psychanalyste qui officie à Paris et à Saint-Mandé.

“Les petits finissent toujours par se lasser du matériel”

La limitation des cadeaux n’aurait qu’un impact positif sur les enfants : “Ils courent d’un cadeau à l’autre, déchirent les emballages et passent au suivant comme des robots survoltés. Ce phénomène peut même provoquer comme une explosion psychique. Les fêtes de fin d’année doivent être un moment passé ensemble. Les parents sont là pour créer des souvenirs à leurs enfants, les petits finissent toujours par se lasser du matériel.” Une recommandation bientôt appliquée par les Français ?