Covid-19 : l’Institut Pasteur précise les lieux où la contamination au virus est plus élevée

Article publié sur actusante.net

Arnaud Fontanet, membre du Conseil Scientifique, vient de dévoiler les lieux où l’on se contamine le plus et a aussi fait le point sur le variant anglais en France.

L’institut Pasteur en dit davantage sur les lieux de contaminations. Institut Pasteur

Une question très récurrente de la part des Français et de nombreuse population dans le monde est la suivante : dans quels lieux nous contaminons-nous le plus à la COVID-19 ? A cette question, l’Institut Pasteur y a répondu récemment à travers une nouvelle étude ComCor.

Les lieux où les personnes se contaminent le plus selon l’Institut Pasteur

Arnaud Fontanet, épidémiologiste et membre du Conseil Scientifique, a présenté le dimanche 7 février suite à un entretien accordé auprès du Journal du Dimanche les résultats la 3ème étude ComCor menée par l’Institut Pasteur. Le scientifique a ainsi déclaré « La transmission se fait beaucoup en famille ou entre amis » avant d’ajouter que « Le télétravail protège, mais les contaminations sont moins fréquentes au bureau qu’en octobre (…) La fréquentation des commerces, des lieux religieux ou des transports publics n’accroît pas non plus le risque d’infection ». La nouvelle étude souligne ainsi le fait que les contaminations se font généralement dans le cercle privé auprès de personnes avec qui nous sommes proches. Un phénomène somme toute logique étant donné que le respect des mesures sanitaires et des gestes barrières est plus faible dans ces situations.

Et le variant anglais dans tout ça ?

Arnaud Fontanet a aussi pris la parole autour du variant anglais lors de cet entretien auprès du JDD. Il estime ainsi que cette nouvelle mutation du virus était responsable de 3,3% des contaminations les 7 et 8 janvier 2021 en France. À la fin du mois, ce taux atteignait les 14%. L’épidémiologiste affirme que « Si on continue sur cette trajectoire (…), on atteindra 30-35% à la mi-février et le nombre d’admissions à l’hôpital sera alors autour de 2000 par jour. Le variant deviendra majoritaire autour du 1er mars ». Une autre information inquiétante a en plus été dévoilée par le membre du conseil scientifique « ce variant anglais est sans doute plus létal : l’augmentation du risque de décès par personne infectée serait de 30%, mais c’est à confirmer. »

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