Article publié sur Femina.fr
Produit par une levure, cet ingrédient naturel a la faculté d’aussi bien lutter contre les boutons que de renouveler la peau. Il est également un fabuleux anti-âge. L’acide azélaïque va faire des émules en 2021.

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Il existe une ribambelle d’actifs pour sublimer la peau. Bien que leurs noms puissent effrayer, certains acides font partie de ces alliés. Plutôt méconnu, l’acide azélaïque se crée une place de choix en beauté en 2021. Il est produit par une levure, la malassezia furfur, qui est naturellement présente sur notre peau et fait partie de notre flore cutanée. On le retrouve également en milieu végétal. Il sert de système de défense contre certains agents pathogènes. Formulé en laboratoire, il présente un intérêt indéniable en beauté de par son action multitâche aux bienfaits divers pour l’épiderme.
Un rapport des Hôpitaux Universitaires de Genève portant sur l’acné, les verrues cutanées et les mycoses, indique que l’acide azélaïque a des effets anti-comédogène et anti-inflammatoire. Antibactérien, il est capable d’agir sur l’acné en tuant les principales bactéries en cause et en freinant les éruptions cutanées. Parce qu’il offre une douce exfoliation, il élimine les cellules mortes présentes à la surface de l’épiderme tout en l’aidant à se régénérer. Il réduit ainsi les comédons et lisse le grain de peau. Il est capable de décomposer l’excès de kératine de la peau et améliore les kératoses pilaires, ces petits boutons qui produisent un effet granuleux à l’arrière des bras et des cuisses par exemple.
Mieux encore, l’acide azélaïque fait aussi des merveilles lorsqu’il s’agit d’anti-âge. Fabuleux antioxydant, il lutte contre les radicaux libres qui entraînent le vieillissement prématuré cutané. Il calme l’hyperpigmentation et réduit les rougeurs et les inflammations. Dernier argument ? Il convient à tous les types de peaux, même les plus sensibles.
Le boom des soins pour lutter contre les boutons
Voilà bien longtemps que l’acné n’est plus associée à un passage éphémère d’adolescence. Nombreuses sont les personnes adultes à en souffrir. 2020 a littéralement signé le retour de cette affection ! La cause possible ? Le port du masque, bien que les dermatologues n’en soient pas tous convaincus. Le phénomène a même été baptisé « maskné », fusion des mots « masque » et « acné ». Le frottement du tissu, le sébum, la transpiration, l’humidité ambiante… Voilà autant d’éléments qui constituent un cocktail détonnant favorisant l’apparition de problèmes cutanés et créent un terrain idéal à la prolifération des bactéries. Preuve de ce mal global ? Mathilde Lion, Beauty Europe Industry Expert au sein de The NPD Group, nous expliquait en décembre dernier : « Les Soins Anti-Imperfections ont en effet fortement progressé cette année avec les nouvelles problématiques de peau liées au port du masque avec une croissance +33% en valeur entre janvier et octobre 2020 en parfumeries et grands magasins ».